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Symphytum officinalis L.
Grande Consoude

Borraginacées

Med.

Europe, Asie septentrionale

Autres noms communs :
Consoude officinale, langue de vache, oreille d'âne, Herbe à la coupure, Herbe aux charpentiers.

Habitat :
Très répandue dans les prairies humides d'Europe et jusqu'à celles d'Asie septentrionale ; jusqu'à 1500m.

Identification :
0,30 à 0,80m. Plante vivace un peu envahissante par son système racinaire, tige robuste, dressée, quadrangulaire, rameuse ; feuilles ovales garnies de poils rudes ; fleurs violacées, rosées ou jaunâtres (mai-juillet), réunies en grappes spiralées terminales pendantes, corolle en longue clochette à 5 dents courtes ; tétrakène dur, brillant. Odeur nulle, saveur douceâtre, très légèrement astringente.

Historique :
Son nom vient du grec symphuô, je réunis(allusion à sa propriété qui la rendit célèbre, vingt siècles avant le Christ : celle qui consolide, qui ressoude les os brisés et les lèvres des plaies). Au XXè siècle, deux médecins anglais confirment cette action en décelant dans le rhizome la présence d'allantoïne, substance utilisée en dermatologie pour son pouvoir cicatrisant.

Propriétés :
Multiplicateur cellulaire, astringent, émollient, vulnéraire, expectorant, adoucissant.

Utilisation :

Médicale :
Les parties aériennes riches en allantoïne, sont utilisées contre les ulcèrations gastriques ou les atteintes oesophagiennes ; en cataplasme sur les fractures mineures, en crème contre les affections musculaires ou osseuses dont líostéo-arthrite, en huile infusée contre l'arthrite des articulations, les contusions, les foulures et autres traumatismes et sur les oignons enflammés.
La racine, en décoction contre les inflammations et les ulcérations du tractus digestif ; en cataplasme sur les ulcères variqueux et les autres plaies traînantes, contre les hémorroïdes ; le sirop contre les toux sèches et persistantes.

Toxicité :

Attention éviter un usage interne excessif, car les alcaloïdes de la pyrrozidine ont été reliés par certains chercheurs au cancer du foie chez le rat (préférer l'application locale en cas d'arthrite) ; éviter d'utiliser sur des plaies sales car une cicatrisation rapide trop pourrait enfermer la saleté ou le pus.

Bilbliographie :
Voir Bibliographie générale

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